Exposition Retour de Fordlândia

        La Tôlerie, Clermont-Ferrand

Du 23 novembre au  22 décembre 2018.


Artistes : Alessia de Biase - Marcel Dinahet - Camila Fialho - Deborah Fior - Maïder Fortuné - Véronique Isabelle - Valérie Jouve - Jan Kopp - Bertrand Lamarche - Daniel Lê - André Parente - Françoise Parfait - Mireille Pic -  Alexandre Sequeira - Susana de Sousa Dias - Stéphane Thidet - Eric Valette, Camille Varenne - José Viana.


L’expérience à l’origine de l’ensemble du projet est une résidence embarquée en Amazonie (août-septembre 2018) sur un bateau Qui a navigué de Santarém à Fordlândia, sur le rio Tapajós en Amazonie. L’exposition a présenté un ensemble d’œuvres, actions, gestes, réalisés à l'occasion ou au retour de la résidence.
























































Alexandre Sequeira

Alexandre Sequeira

Miguel Chikaoka
 
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Retour de Fordlânda

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Raio Verde (Camila Fialho / José Viana)

Goutte à goutte, 2018


La sève de caoutchouc coule d’un hévéa, goutte par goutte. En face, un corps actionne lentement une machine d’une usine abandonnée de Fordlândia.

Françoise Parfait

Sans titre (hommage à Daniel Boudinet), 2018


Trois photographies réalisées avant le lever du soleil, à Fordlândia. Cette vidéo fait partie d’un ensemble d’hommages à des artistes, comme pour relier la situation actuelle du village amazonien et de son patrimoine industriel moderne, à notre histoire de l’art.

Vue générale :

Françoise Parfait

Bertrand Lamarche

Marcel Dinahet

Alexandre Sequeira

Marcel Dinahet

Arrivée de nuit, 12’, 2018


Arrivée nocturne et mystérieuse du bateau de la résidence à Fordlândia.

André Parente

Drapeaux, tissu brodé, 2018


Compte tenu du moment politique dramatique que traverse le Brésil, André Parente propose de montrer deux drapeaux brésiliens, noirs, brodés, montrés verticalement, comme les drapeaux fascistes. Il représente l’enlèvement du symbole républicain.


Alexandre Sequeira

Graines pour Fordlândia,  images imprimées posées au sol, 2018


Alexandre Sequeira a proposé à des élèves de l’école primaire Princess Izabel de Fordlândia, 90 ans après la création de la ville par Henry Ford, d’inventer les graines qu’ils considéraient nécessaires pour l’épanouissement du village.






Association Fotoativa

Dispositif témoignant des activités développées par le collectif brésilien (Belém do Para), lors de ses intervention avec le public, tout en permettant des expérimentations photographiques.

Daniel Lê

Waiting for the Rain,

4 photographies dos bleu, 50x50cm, 2018











Véronique Isabelle

Desenterro (désenterrement), 19’, 2018

Travail sonore qui présente une trame narrative dans laquelle s'entrecroisent divers récits sur l'extraction voilée de richesses de la région.







Maïder Fortuné

La dame blanche du couvent, 2018


Maïder Fortuné a écrit et tourné un récit cinématographique avec des adolescent.es de Fordlândia. Le résultat de ce travail, un film muet, a donné lieu à une projection publique dans le village, à la fin de la résidence Suspended spaces. Un conteur, un des adolescents du groupe, racontait l’histoire pendant la projection. L’installation présente ici le film en préservant cette dissociation du son et de l’image. En projection : le montage du film muet tourné avec les adolescents de Fordlândia. Sur l'écran : le plan séquence du conteur enregistré le lendemain de la projection publique du film.

Alessia de Biase

Anachronies, 2018


A Fordlândia, Alessia De Biase, anthropologue, a rencontré Jurema, Ivone et João. Avec trois images, deux textes et une visionneuse, elle évoque les multiples anachronies qui se superposent dans le village et présente ainsi ce qui pourrait être l’amorce d’un travail anthropologique.

Camille Varenne/ André Parente

Pedra e poeira - Pierre et poussière, 35’, 2018


Kaynãn, un jeune garçon de onze ans qui habite à Fordlândia, joue au guide improvisé. Cette visite singulière questionne la possibilité de penser l'Histoire comme une mémoire racontée, en partage et en mouvement.

Raio Verde (Camila Fialho / José Viana)

Seed spaces, 2018


Camila Fialho et José Viana ont occupé un étage d’une des usines de Fordlândia, plusieurs jours durant. A cet endroit, des noix du Brésil avaient été mises à séchées, puis oubliées. Couvertes de poussière et de déjections de chauve souris, envahies par les araignées, ces tas de graines ont fait l’objet d’une longue attention : nettoyage, tri, arrangements.

Susana de Sousa Dias

Fordlândia Malady, 35’, 2018


Un film (work in progress) en quatre parties qui interroge la mémoire et le présent de Fordlândia, en mêlant images d’archives, témoignages, prises de vue avec un drone, récits, mythes et chansons.

Eric Valette

La jalousie du plant de manioc / La vengeance du bois qui pleure

Conférence-performance avec Emmanuelle Gaborit, (comédienne), 35 min environ, 2018.

140 planches de dessins, tables, caméra, projection vidéo, micro.

Performance en deux parties, où la parole est déléguée, lue puis jouée par une comédienne, tandis que des dessins sont filmés et manipulés en direct.

Debora Flor

Cyanotypes, 2018


Impressions de feuilles de seringueiras (hévéa), à partir de la technique du cyanotype. Les feuilles on été recueillies et photographiées à Fordlândia. Les images sont ordonnées en partant des feuilles les plus entières et complètes au plus effacées et décomposées.















Daniel Lê

Waiting for the Rain, vidéo sonore, 2018


Dans une des usines de Fordlândia, Daniel Lê a demandé aux enfants du village de lui prêter des casseroles, qu’il a installées sous des trous de la toiture, en attendant la pluie qui viendra les faire sonner.


Véronique Isabelle

Que sonho é esse Ford ? Quel est ce rêve, Ford ? 12’, 2018


Entretien avec Magno Ribeiro, professeur et directeur de l’école Sagrado Coração de Jesus à Forldândia, et historien. Fils d’ouvrier ayant travaillé à l’usine Ford, son père lui racontait avec émotion ses souvenirs de cette époque qu’il avait eu la chance de connaître. 

Jan Kopp

Capital Fordlandia I, 65’, 2017


A l’occasion d’un premier séjour à Fordlândia, Jan Kopp a réalisé une performance vidéo avec des pièces et objets trouvés dans une des usines Ford.

Avec le soutien de la FNAGP.

Valérie Jouve

Photographies à couturer, 2018


Composition photographique in situ, à partir d’images réalisées à Fordlândia, pendant la résidence. 


Au sol :

Jan Kopp

Vue générale :

André Parente

Valérie Jouve

Raio Verde

A gauche :

Alessia De Biase


Au centre :

Raio Verde (Camila Fialho / José Viana)


A droite :

Bertrand Lamarche


Au sol :

Alexandre Sequeira

Mireille Pic

plaques photographiques, lumière, 2018


Une habitante d’Urucuritiba, village sur la rive opposée de Fordlândia, a donné à Mireille Pic une plaque photographique sur laquelle on aperçoit une personne devant une machine de l’usine Ford. En vis à vis de ce négatif, Mireille Pic place un autoportrait réalisé sur plaque de verre également.


Bertrand Lamarche

écrans, photographies sur dos bleus, 2018


A Fordlândia, Bertrand Lamarche a fabriqué une maquette d’écran de projection, qu’il a placé à divers endroits du village.


Marcel Dinahet

Tourner l'usine à Fordlandia, 3‘17, 2018


Marcel Dinahet a réalisé trois séquences de gestes répétés sur la passerelle d’une des usines de Fordlândia, patrimoine industriel à l’abandon, comme un rituel née de l’expérience du lieu.

Valérie Jouve

Photographies à couturer, 2018


Composition photographique in situ, à partir d’images réalisées à Fordlândia, pendant la résidence. 

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Colloques & 
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Marcel Dinahet

Photographies sur dos bleus, 2018




Bertrand Lamarche

écrans, photographies sur dos bleus, 2018


A Fordlândia, Bertand Lamarche a fabriqué un petit écran en bois, qu’il n’a pas rapporté. Cet écran a été déplacé dans le village, comme autant d’espaces possibles de projection. Les photographies témoignent de ces déplacements, prétexte à montrer le village.



Alexandre Sequeira

Tampons de Fordlândia, 2018


Une série de 12 images révèlent les différents tableaux qui constituent l'identité visuelle du village de Fordlândia.