SUSPENDED SPACES # 1 – depuis Famagusta

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exposition


Ziad Antar / Katerina Attalides, Christian Barani, Bertrand Gauguet / François Bellenger / Berger & Berger / Filip Berte / Antoine Boutet / Victor Burgin / Nikos Charalambides / Marcel Dinahet / Köken Ergun / Maïder Fortuné / Elizabeth Hoak Doering / Pravdoliub Ivanov / Jan Kopp / Yiannis Kyriakides / Lia Lapithi / Daniel Lê, Eric Valette / Armin Linke (en collaboration avec Aristide Antonas et Serap Kanay) / Panayiotis Michael / Adrian Paci / Françoise Parfait / Denis Pondruel / Sophie Ristelhueber / Mira Sanders / Yiannis Toumazis / Stephanos Tsivopoulos / Nasan Tur / Christophe Viart / Mehmet Yashin.


Commissaire général : Brent Klinkum

Coordination générale des expositions : Daniel Lê, Françoise Parfait, Éric Valette


Une co-production du Centre de Recherches en Arts de  l’Université de Picardie Jules Verne, Transat Vidéo, Centre d’Art de Nicosie et de la Maison de la Culture. Projet aidé par le programme européen Culture 2007-2013, la Région Picardie, la DRAC, la communauté urbaine d’Amiens.



Première manifestation publique d’un projet issu d’un collectif regroupé autour d’artistes et de chercheurs de l’Université de Picardie qui a réuni petit à petit un groupe de plus d’une trentaine d’artistes internationaux, Suspended Spaces#1 s’est construit à partir d’une question sensible liée à une situation réelle : un quartier Varosha, abandonné par ses habitants forcés de partir, d’une ville chypriote, Famagusta, occupée par une armée qui en interdit l’accès depuis 1974. Véritable parenthèse spatiale, à la fois monument et no man’s land, cette ville fantôme interroge nos histoires et notre histoire, celle des échecs des politiques qui ont mené les hommes au désastre qu’une certaine modernité n’a pas su éviter. 

À partir de l’expérience commune des lieux et résolument tournée du côté du sensible et des représentations symboliques, l’exposition Suspended Spaces #1 présente des productions inédites qui prennent leur inspiration, de près ou de loin, dans cet espace suspendu particulier, dont la puissance d’impact mais aussi la mélancolie qui s’en dégagent ont été expérimentées avec une grande émotion par tous les acteurs de ce projet quelque peu utopique. 

Après une seconde étape à Nicosie début 2011 et une publication plus loin, le projet poursuivra sa route dans d’autres villes européennes, probablement sous d’autres formes et à partir de nouvelles expériences communes. 

À l’occasion de la semaine Tendance, un programme de performances, projections de films et de vidéos, tables rondes et communications sera proposé en contrepoint des spectacles de danse et de théâtre. Les artistes du projet seront présents pendant la semaine Tendance.





Texte d’introduction du livret

L’exposition Suspended spaces #1 est l’aboutissement et la première étape d’un projet qui a pris le temps de se construire par une série de partis pris qui en font un « objet curatorial » très particulier. Tout d’abord, un groupe d’artistes à été rassemblé petit à petit, de manière quasi organique, avec à chaque fois la même envie de « confier » le projet – et plus particulièrement la confrontation à ce fascinant quartier fantôme de Famagusta –, à des artistes dont le travail, les points de vue, les manières d’aborder la pratique artistique, les qualités humaines, nous laissaient espérer une réaction

riche et singulière. Ce postulat de départ a eu pour conséquence le caractère fortement hétérogène du groupe ainsi constitué, avec des artistes de provenance, d’âge et de maturité très différents.

Ensuite, le projet n’avait de sens que s’il produisait des oeuvres nouvelles : il a donc été proposé aux artistes, suite à deux résidences (une à Chypre et une à Caen en France) et de nombreux échanges, de réaliser une ou plusieurs oeuvres. La production et l’accompagnement des réalisations artistiques ont suivi des logiques et des modalités diverses, autant que possible adaptées au travail de chacun et à l’importance relative qu’elle prenait selon les différents parcours artistiques individuels : aboutissement d’une recherche, nouvelle piste, première réalisation d’envergure, projet parallèle, etc.

L’écoute des artistes et surtout l’effort pour comprendre le projet par rapport au moment et aux réalisations de chacun, ont permis d’accompagner les oeuvres, parfois pour les amener un peu plus loin, ou un peu ailleurs, en respectant toujours la proposition dans sa cohérence et son inscription dans un cheminement individuel.

Enfin, les multiples oeuvres qui ont vu le jour dans le cadre du projet sont montrées pour la première fois à l’occasion de l’exposition Suspended Spaces #1 – depuis Famagusta. Un soin particulier a été porté à la présentation de chaque oeuvre dans l’espace fluide et ouvert de la Maison de la culture d’Amiens : constructions spécifiques, qualité optimale du matériel de diffusion des images et des sons. L’exposition ne correspond donc pas à une scénographie au sens habituel du terme. Les oeuvres ont imposé leur propre disposition ; certaines ont été terminées la veille du vernissage, d’autres sont encore en cours de production. Cela explique les adaptations et les ajustements qu’il a fallu faire jusqu’au dernier moment, à l’image du projet général, un véritable work in progress.

Si le commissariat général des expositions Suspended Spaces #1 a été assuré par une seule personne, les choix et décisions importants ont été discutés, partagés et résolus au sein d’une équipe composée de Françoise Parfait, Daniel Lê, Eric Valette et Brent Klinkum. Le fonctionnement en collectif est un des principes qui a été décidé dès l’origine du projet général Suspended Spaces avec ceux qui ont su donner les premières impulsions à ce qui n’était alors qu’une intuition : Françoise Coblence, Androula Michael et Yiannis Toumazis. L’énergie et l’attention que demande une telle entreprise ne peuvent en effet se déployer qu’à partir des forces croisées d’un groupe d’individus soudés par un même désir.

Et ce n’est pas terminé, car cette première exposition n’est qu’une étape : le projet a pour ambition d’aller plus loin, ailleurs, plus longtemps, pour des regards encore plus complexes et denses, des échanges encore plus nombreux, que cette confrontation à Amiens va grandement contribuer à enrichir.


à Amiens le 12 janvier 2010

Brent Klinkum

Maison de La Culture d’Amiens

2, place Léon Gontier

DU 18 JANVIER AU 25 JUIN 2010


Maison de l’architecture

15, rue Marc Sangnier

DU 18 JANVIER AU 25 FÉVRIER 2010


Musée de Picardie

48, rue de la République

DU 18 JANVIER AU 25 AVRIL 2010


Cloître Dewailly

3, place Dewailly

DU 18 AU 23 JANVIER 2010


Briqueterie

2, rue Lescouvé

DU 18 AU 23 JANVIER 2010