William Hogarth, A midnight Modern Conversation, 1733
(© The British Museum)
Beyrouth, Mansion, avril 2013
(© Suspended spaces)
Tripoli, Foire Internationale, avril 2013
(© Suspended spaces)
Crédits photographiques :
Espaços Deslocados, Futuros Suspensos
Espaços Deslocados, Futuros Suspensos
Une exposition proposée par
Luiz Guilherme Vergara et Suspended spaces.
Artistes :
Luiza Baldan, Analu Cunha, Marcel Dinahet, Maïder Fortuné, Lamia Joreige, Valérie Jouve, Jan Kopp, Daniel Lê, João Modé, André Parente, Françoise Parfait, Eric Valette, Luciano Vinhosa
© Suspended spaces, 2014
Crédit photographique :
De haut en bas :
-Entrée de l’exposition
-André Parente
De gauche à droite :
-Entrée de l’exposition
-Valérie Jouve
De gauche à droite :
- Louiza Baldan
-Mäider Fortuné
De gauche à droite :
- Luciano Vinhosa, Eric Valette
-Daniel Lê, Jan Kopp
De gauche à droite :
- Luciano Vinhosa
-Maïder Fortuné
De gauche à droite :
- Lamia Joreige
-Valérie Jouve
vues du vernissage
De gauche à droite :
- Françoise Parfait, Marcel Dinahet
-Françoise Parfait, Marcel Dinahet
Texte de présentation de l’exposition
Suspended spaces est un projet proposé par un collectif, qui travaille depuis maintenant plusieurs années (2007) à partir de territoires suspendus pour des raisons de conflits politiques, économiques, historiques. Ces espaces sensibles, abandonnés par la modernité, rendent le regard artistique nécessaire. Ce fut d’abord la ville fantôme de Famagusta à Chypre, puis le site de la Foire Internationale de Tripoli au Liban, projet inachevé de l’architecte Oscar Niemeyer. Ce chantier commencé en 1962 n’a jamais pu être terminé, et le début de la guerre civile en 1975 a figé le projet dans son état actuel. Des images de la Foire sont présentes dans plusieurs pièces de l’exposition.
Suspended spaces est un projet de recherche, qui organise des résidences, des expositions, produits des œuvres et des publications. Suspended spaces ne cible pas des lieux. A chacune de ses étapes (Chypre, Liban, Brésil), nous avons été invités à partager avec nos hôtes l’expérience de lieux particulièrement fragiles, marqués par des conflits, des conditions de vie difficiles ou précaires. Nous partons de l’idée que ces conditions difficiles concentrent un potentiel de réflexion et d’expérience qui intéresse la création contemporaine en général et le regard qu’elle porte sur la complexité du monde d’aujourd’hui. Notre position n’a rien de mélancolique.
Au Brésil, le collectif a été invité par Luiz Guilherme Vergara, à rencontrer un lieu, un bâtiment, le MAC, et la manière dont il s’insère dans le contexte urbain de Niterói, mais aussi des artistes brésiliens dont les travaux croisent d’une manière ou d’une autre les préoccupations du collectif.
Au Liban comme à Niterói, l’objet n’est pas de travailler sur l’architecture de Niemeyer, mais plutôt sur les rapports entre une modernité, portée par une pensée et un désir universaliste, et un contexte social et historique. Plus précisément, L.G. Vergara nous a invité à considérer le MAC sans le disjoindre du Maquinho qui le surplombe, et à entrer en relation avec les habitants de Morro do Palacio.
Ces rencontres ont donné lieu à des propositions artistiques qui font état de ce début d’expérience, tout en acceptant les possibles fragilités et impasses des travaux engagés.
L’exposition présente ainsi des travaux réalisés en relation avec le site de Niemeyer à Tripoli, et également des propositions artistiques réalisées spécialement pendant la résidence de Niterói.
au MAC-Niterói
Mirante da Boa Viagem,
s/° Boa Viagem 24210 390, Niterói
Rio de Janeiro, Brasil
du 7 septembre
au 30 novembre 2014
du mardi au dimanche, de 10 à 18h