Exposition A volta de Fordlândia

à Fotoativa, Belém, Brésil


du 25 mai au 15 juillet 2019


Alessia de Biase - Rodrigo Braga - Miguel Chikaoka - Marcel Dinahet - Deborah Fior - Yuri Firmeza - Maïder Fortuné - Véronique Isabelle - Valérie Jouve - Jan Kopp - Bertrand Lamarche - Daniel Lê - Luciana Magno - André Parente - Françoise Parfait - Mireille Pic - Raio Verde (Camila Fialho & José Viana) - Alexandre Sequeira - Susana de Sousa Dias - Stéphane Thidet - Eric Valette - Camille Varenne.


  1. 9h00 : Ouverture de l’exposition A volta de Fordlândia dans l’espace de Fotoativa, Praça das Merces,19

  2. 10h30 : Conférence performance O ciume da muda da mandioca / A vingança da madeira que chora (La jalousie du plant de manioc / La vengeance du bois qui pleure) de Éric Valette, avec Maïwenn Le Nedellec.

  3. 11h : Table ronde Fordlândia aujourd’hui, avec Magno Ribeiro, Ima Vieira et Françoise Parfait. Modérateur: Alexandre Sequeira

  4. 15h30 : Cinéma Olympia, av Présidente Vargas, 918

Séance spéciale de projection Suspended spaces, A volta de Fordlândia

  1. -Que Sohno é esse Ford? 11’25, de Déborah Fiore, Mireille Pic et Véronique Isabelle, 2018

  2. -Pedra e poeira, 35’, de Camille Varenne et André Parente, 2019

  3. -Fordlândia Malaise brevis, 30’, de Susana de Sousa Dias, 2018

  4. -A mulher de branco do convento (la dame blanche du couvent), 21’, de Maïder Fortuné, 2018























































Alexandre Sequeira

Alexandre Sequeira

Miguel Chikaoka
 
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A volta de Fordlânda

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Daniel Lê

Waiting for the Rain, vidéo sonore, 2018


Dans une des usines de Fordlândia, Daniel Lê a demandé aux enfants du village de lui prêter des casseroles, qu’il a installées sous des trous de la toiture, en attendant la pluie qui viendra les faire sonner.


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Françoise Parfait

Sans titre (hommage à Daniel Boudinet), 2018


Trois photographies réalisées avant le lever du soleil, à Fordlândia. Cette vidéo fait partie d’un ensemble d’hommages à des artistes, comme pour relier la situation actuelle du village amazonien et de son patrimoine industriel moderne, à notre histoire de l’art.

A droite

Jan Kopp

Eric Valette

André Parente

Alexandre Sequeira

José viana

Marcel Dinahet

Arrivée de nuit, projection vidéo muette sur tissu noir, 12’ en boucle, 2018


Arrivée nocturne et mystérieuse du bateau de la résidence à Fordlândia.

André Parente

Drapeaux, tissu brodé, 2018


Compte tenu du moment politique dramatique que traverse le Brésil, André Parente propose de montrer deux drapeaux brésiliens, noirs, brodés, montrés verticalement, comme les drapeaux fascistes. Il représente l’enlèvement du symbole républicain.

Bertrand Lamarche

2019

Dessin sur papier alluminium, 30x30 cm et texte imprimé, 17x17cm


A quelques mètres de l’embarcadère de Fordlândia, un square a été construit, avec des allées, des bancs, et quelques sculptures peintes : un jaguar, un anaconda, un seringuero...

Alessia de Biase

Anachronies, 2018


A Fordlândia, Alessia De Biase, anthropologue, a rencontré Jurema, Ivone et João. Avec trois images, deux textes et une visionneuse, elle évoque les multiples anachronies qui se superposent dans le village et présente ainsi ce qui pourrait être l’amorce d’un travail anthropologique.

Raio Verde (Camila Fialho / José Viana)

Seed spaces, installation, 2018


Camila Fialho et José Viana ont occupé un étage d’une des usines de Fordlândia, plusieurs jours durant. A cet endroit, des noix du Brésil avaient été mises à séchées, puis oubliées. Couvertes de poussière et de déjections de chauve souris, envahies par les araignées, ces tas de graines ont fait l’objet d’une longue attention : nettoyage, tri, arrangements.

Eric Valette

O ciume da muda da mandioca / A vingança da madeira que chora

Conférence-performance avec Maïwenn Le Nedellec, (lecture), 35 min environ, 2018.

140 planches de dessins, tables, caméra, projection vidéo, micro.

Performance où la parole est déléguée,  tandis que des dessins sont filmés et manipulés en direct.

Debora Flor

Cyanotypes, 2018


Impressions de feuilles de seringueiras (hévéa), à partir de la technique du cyanotype. Les feuilles on été recueillies et photographiées à Fordlândia. Les images sont ordonnées en partant des feuilles les plus entières et complètes au plus effacées et décomposées.












Véronique Isabelle

Que sonho é esse Ford ? Quel est ce rêve, Ford ? 12’, 2018


Entretien avec Magno Ribeiro, professeur et directeur de l’école Sagrado Coração de Jesus à Forldândia, et historien. Fils d’ouvrier ayant travaillé à l’usine Ford, son père lui racontait avec émotion ses souvenirs de cette époque qu’il avait eu la chance de connaître. 

Jan Kopp

Capital Fordlandia I, 65’, 2017


A l’occasion d’un premier séjour à Fordlândia, Jan Kopp a réalisé une performance vidéo avec des pièces et objets trouvés dans une des usines Ford.

Vue générale :

Miguel Chikaoka

Alexandre Sequeira

André Parente


A gauche

André Parente


A droite :

Miguel Chikaoka


Au sol :  José Viana

Mireille Pic

plaques photographiques, lumière, 2018


Une habitante d’Urucuritiba, village sur la rive opposée de Fordlândia, a donné à Mireille Pic une plaque photographique sur laquelle on aperçoit une personne devant une machine de l’usine Ford. En vis à vis de ce négatif, Mireille Pic place un autoportrait réalisé sur plaque de verre également.

Valérie Jouve

Photographies à couturer, installation in situ, 2018


Composition photographique in situ, à partir d’images réalisées à Fordlândia, pendant la résidence. 

Alexandre Sequeira

Tampons de Fordlândia, 2018


Une série de 12 images révèlent les différents tableaux qui constituent l'identité visuelle du village de Fordlândia.

Alexandre Sequeira

Graines pour Fordlândia, cartes postales, 2018


Alexandre Sequeira a proposé à des élèves de l’école primaire Princess Izabel de Fordlândia, 90 ans après la création de la ville par Henry Ford, d’inventer les graines qu’ils considéraient nécessaires pour l’épanouissement du village.

Il a réalisé un série de cartes postales vendues au profit de l’école.


Valérie Jouve

Photographies à couturer, (détails) 2018




A droite

Yuri Firmeza

Photographies encadrées, 2019

A gauche

Eric Valette

André Parente

Luciana Magno


A droite :

Miguel Chikaoka

Photographies

Valérie Jouve

Photographies à couturer, 2018




A droite

Yuri Firmeza

Photographies encadrées, 2019

Eric Valette

O ciume da muda da mandioca / A vingança da madeira que chora

140 planches de dessins (reproductions)

Accrochage des dessins dans la salle d’exposition, laissés comme traces de la performance.

Françoise Parfait

Urubu, vidéo muette en boucle sur tablette, 2018


José Viana

Installation sonore, 2019


Dans une des usines de Fordlândia, José Viana a enregistré le bruits de quelques gestes mécaniques, qu’il a retravaillé. Ils sont diffusés régulièrement, comme une réminiscence sourde des bruits du travail industriel.

Luciana Magno

vidéo sonore


A Belterra, second projet échoué d’Henry Ford en Amazonie, Luciana Magno filme la l’étreinte d’un corps  et d’un hévéas en train d’être saigné pour en faire couler la sève.

Rodrigo Braga


Mentira Repetida, vidéo, 5’20, 2011


Dans la forêt amazonienne, l’artiste crie jusqu’au bout de ses forces.


Association Fotoativa


Dispositif témoignant des activités développées par le collectif brésilien (Belém do Para), lors de ses intervention avec le public, tout en permettant des expérimentations photographiques.

Stéphane Thidet

Red sign, 2018


A Fordlândia, Stéphane Thidet a réparé un carreau cassé du hangar à caoutchouc, avec une feuille de latex naturel rouge, achetée un peu plus en aval sur la même rive du Tapajòs, auprès d’artisans de la communauté du village de Jamaraquá.